Devenir organisme certificateur n’est pas chose facile (coucou les demandes d’enregistrement au RS ou RNCP), mais ce n’est pas non plus une décision à prendre à la légère ! En effet, être certificateur, c’est prendre en charge un grand nombre de responsabilités, et c’est au final décider de porter une casquette supplémentaire, différente de celle d’organisme de formation.
C’est pourquoi nous vous partageons dans cet articles quelques conseils !
Oui, c’est une opportunité stratégique
C’est une raison que l’on entend souvent : devenir organisme certificateur pour se développer, attirer de nouveaux clients, obtenir une reconnaissance et un rayonnement, etc. Et c’est vrai ! Avoir une certification enregistrée au RS ou au RNCP, c’est bien sûr un gage de reconnaissance, de qualité puisque le dossier de demande doit prouver l’impact de la certification, et donc un gage de confiance pour les futurs bénéficiaires.
Entre cette reconnaissance, le fait de pouvoir délivrer un titre officiel, et la possibilité de partenariats, il est clair que devenir organisme certificateur représente une opportunité stratégique de développement, et ça donne envie !
Non, ce n’est pas pour tout le monde
Mais attention, car tout n’est pas rose bonbon ! Devenir organisme certificateur, c’est aussi accepter de grosses responsabilités logistiques et administratives (planifier, préparer, organiser les sessions d’examen, organiser les jurys, envoyer les parchemins, gérer et contrôler les partenaires le cas échéant…Ce n’est pas de tout repos, et il faut en être conscient) mais aussi de résultats : les bénéficiaires qui obtiennent la certification doivent ensuite trouver un travail, obtenir une réelle progression dans leur vie professionnelle, sans quoi la certification ne sera pas renouvelée.
De plus, avant même de parler de responsabilités, il faut pouvoir être enregistré ! En effet, toutes les formations n’ont pas vocation à devenir des certifications (et cela n’a aucun rapport avec la qualité desdites formations). Une certification doit :
- répondre à un vrai besoin du marché et du secteur professionnel (qu’on prouve avec la note d’opportunité) et à une forte demande des professionnels
- avoir un réel impact sur la vie pro des bénéficiaires : nouveau travail, promotion, plus de responsabilités… Les bénéficiaires doivent utiliser les compétences acquises dans leur travail (ce qu’on prouve avec la valeur d’usage et l’enquête d’insertion pour le RNCP)
Alors, quelles sont les bonnes raisons de se lancer ?
On va très honnêtes : si votre seule ou majeure raison de vous lancer est d’accéder au CPF, alors ce n’est pas une bonne idée. Cherchez plutôt un partenariat, car vous allez vous planter, soit pour faire accepter votre dossier, soit ensuite une fois ‘vraiment dedans’.
Devenir organisme certificateur, c’est vraiment prendre de nouvelles responsabilités, choisir d’avoir un impact sur l’insertion professionnelle, d’accompagner les personnes afin d’améliorer leur situation socio-économique, et d’intégrer de manière durable le marché professionnel en suivant ses évolutions afin de certifier des compétences utiles, manquantes et intégrales à sa pérennité. C’est prévoir de nouvelles procédures, recruter des membres de jury, accompagner les bénéficiaires pour s’assurer de leur chances de réussite aux évaluations, organiser le tout, etc.
C’est pourquoi nous vous conseillons d’être sûr.e.s de vous avant de vous lancer ! Si vous n’êtes pas prêt.e.s à tout cela (ce qui est parfaitement OK), alors il faut peut-être envisager d’autres options : partenariats, co-certifications, sous traitance…Il faut réfléchir en fonction de vos envies, besoins et spécificités.
Si vous êtes en plein doute, contactez nous, on y réfléchira ensemble pour trouver LA meilleure option pour vous !
Voilà, on espère que cet article vous aura donné quelques billes pour mûrir votre projet ! Et si vous voulez aller plus loin, nous envoyons chaque mois une newsletter avec encore plus d’infos, de conseils et de détails. Rejoignez là, elle est 100% gratuite !